Journée d'études "La formation aux écrits professionnels : statuts, normes, genres"
Publié le 3 janvier 2012
Cette journée d'études est coordonnée par Isabelle Laborde-Milaa (Upec, Céditec), Sylvie Plane (Université Paris-Sorbonne-IUFM de Paris, Modyco), Fanny Rinck (Paris-Ouest Nanterre La Défense, Modyco), Frédérique Sitri (Paris Ouest Nanterre La Défense, Syled-Sorbonne Nouvelle)
Date(s)
le 13 avril 2012
De 9h à 17h Ouvert à tous
Lieu(x)
IUFM de Paris 10 rue Molitor 75016 Paris Métro : Michel-Ange Molitor (lignes 9 et 10) ou Eglise d'Auteuil (ligne 10)
La question de la formation aux écrits professionnels mérite d’être posée quand on voit l’abondance des formations se réclamant de la rédaction/communication professionnelle, que ce soit dans le cadre des licences et masters ou dans celui des organismes de formation publics et privés.
Il s’agit là d’une réponse à une demande sociale manifeste et justifiée, mais cette réponse n’a de sens que si elle est pensée dans une démarche de recherche qui interroge les référents théoriques et leurs modes d’appropriation - notamment, les études portant sur ‘langage et travail’, les littéracies, l’analyse de la production verbale écrite, l’analyse des textes et des discours, les normes et variations.
Cette journée d’étude se propose d’aborder la question de la formation (enseignement et apprentissage) aux écrits professionnels selon les axes suivants :
Les « genres professionnels » : comment les identifier, les caractériser, et selon quel point de vue ? Quel lien avec les écrits « professionnalisants » ?
Les supports et dispositifs : comment déterminent-ils les pratiques d’écriture et les normes rédactionnelles ?
Les contraintes institutionnelles et les prescriptions (guides de rédaction, chartes) mais aussi les codes implicites : comment, en formation, apprendre à interpréter les injonctions, leur portée et leurs valeurs ?
Les textes qui circulent et sont pris comme modèles (par exemple sur internet) : rôles, limites et contradictions ?
L’évolution des modèles académiques : comment se situe-t-elle face à l’exigence de professionnalisation ?