Quand l'État parle des violences faites aux femmes
Publié le 12 mai 2014
Ouvrage co-écrit par Myriam Hernández Orellana et Stéphanie Kunert, membres du laboratoire Céditec.
Date(s)
le 1 avril 2014
Présentation de l'ouvrage
Les violences contre les femmes sont complexes et structurelles : psychologiques, sexuelles, physiques, économiques, elles se produisent dans différents contextes (conjugal, familial, public, au travail, etc.).
Cet ouvrage analyse comment ces violences, leurs victimes et leurs auteurs sont re-présentés dans les campagnes de prévention nationales, et met au jour les conceptions de la communication et de la construction du genre dans les campagnes de prévention de l'État depuis 2005, année de la mise en oeuvre du premier plan triennal interministériel de lutte contre les violences envers les femmes. A propos des auteurs Myriam Hernández Orellana est doctorante en Sciences de l'Information de la Communication au Céditec, à l'université Paris-Est Créteil, où elle prépare une thèse sur les campagnes de communication pour prévenir les violences contre les femmes faites par le gouvernement chilien (2006-2010) et français (2007-2012). Elle travaille sur la communication publique et politique, et l'utilisation du genre comme ressource en politique. Ses travaux s'inscrivent dans une réflexion plus large sur la légitimation de l'action publique et la construction de l'ordre social à travers la communication de l'État.
Stéphanie Kunert est contractuelle sur fonction d’enseignement et de responsabilité pédagogique en lien avec le monde professionnel à l'Université Paris Est Créteil (UPEC) et vacataire au Celsa (Paris IV Sorbonne), à l'IUT de Meaux (Université Marne la Vallée), à l'IUT Paris-Descartes (Paris V) et à l'IUT de Bobigny (Paris 13). Références de l'ouvrage ISBN : 978-2-85603-019-6 Éditions Lussaud avril 2014 119 p. 9 euros